A Vendôme, les Promenades photographiques 2022 consacraient la pertinence des oeuvres exposées, démontrant que l’art photographique n’a pas d’âge. Et les journées festives des 29 et 30 juillet étaient une occasion unique de faire de belles et riches rencontres, notamment avec Christine Spengler, photographe de guerre de renom. Mais pas que…
“Les photographes sont les yeux du monde“, rappelait ce samedi 30 juillet 2022 Christine Spengler sur la scène du Minotaure. L’oeil pétillant et le verbe alerte, celle qui compte aujourd’hui parmi les 8 femmes reporter de guerre les plus illustres, exposées au Musée de la Libération de Paris, a gardé toute la simplicité qui, depuis 1972, l’a conduite jusqu’en 2005 sur les zones de combat du monde entier, pour El Païs, Life ou Paris Match, frôlant la mort accidentelle ou déclarée, quand elle fut condamnée à mort au Liban pour “espionnage”. Pendant plus de 40 ans, elle n’a toujours ramené que des clichés en noir et blanc, refusant de montrer le sang. “Le rouge, ma couleur, celle de la vie, je la préfère dans mes autres photographies, celles que j’ai toujours faites entre deux reportages“. Ce sont celles-ci qui sont exposées au Manège Rochambeau, à Vendôme, qu’elle a dédicacées à l’entrée de l’espace peint en rouge qui lui est dédié, et qui composera le décor des dernières images du film que lui consacre Philippe Vallois, “Christine Spengler ou la Barraka”.
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